Tous les vins ne se conservent pas et il y a plusieurs cycles :
1er cycle : Maladie de bouteille, de 1 à 6 mois
2ème cycle : Jeunesse de vin, la majorité des vins ne franchissent pas cette étape
3ème cycle : Renfermement et maturité (crise d’adolescence, le vin se cherche)
4ème cycle : Apogée, paroxysme, que dis-je, apothéose (avons-nous besoin d’un commentaire ?)
5ème cycle : Le déclin (#RIW… Really Important Wine)
Ici aussi, nous avons droit à notre petite astuce. La durée de garde d’un vin va se déterminer selon deux critères :
- S’il est acide ou tanique
- S’il est sucré
Le sucre aide à la conservation et bonifie le vin avec le temps
On peut ici en déduire que les liquoreux et le vin rouge se gardent plus. Le tanin ou l’acidité d’un vin permet sa garde prolongée, à condition qu’il soit gardé à bonne température, non exposé à la lumière et dans un cercueil. Il faut également que le millésime permette cette tenue dans le temps, et que le raisin ait été vendangé à maturité.
Pour les exemples, nous avons :
- Le pinot noir, qui grâce à son acidité étant jeune, lui permet de se garder plus de dix ans.
- Le chinon pour un vin de Loire, union d’une acidité caractéristique et d’un tanin très prononcé, lui permet de se garder plus de vingt ans
- Le cabernet sauvignon dans la région de Bordeaux, qui outre son tanin naturellement ferme, est souvent élevé en fût de chêne. Si l’on prend un cru bourgeois, ce serait sacrilège de le consommer avant ses dix ans.
- Le Monbazillac, disposant d’un taux de sucre résiduel très élevé, pourra facilement être conservé 15 ans.