Parlons peu mais parlons bien : le champagne
C’est la boisson par excellence pour fêter un évènement, et ce partout à travers le globe. Les vins de champagne proviennent d’un terroir bien particulier aux nombreuses facettes. Et celles-ci méritent d’être expliquées.
D’abord, quand on dit champagne, on parle d’une appellation. Appellation qui à mûri et pris du temps pour prendre sa forme actuelle.
Le champagne vient de la région française du même nom (mais avec une majuscule !).
Le terroir Champenois produit des vins depuis des lustres, ou depuis l’époque gallo-romaine plus précisément. Cependant on doit leur particularité à un certain Dom Pérignon, qui au XVIIe siècle fut le premier à pratiquer l’assemblage de différents cépages et de différents millésimes. Il a par ailleurs donné son nom à l’un des plus fameux champagne au monde (il a un peu inventé le principe de fabrication, il pèse dans le game en bref).
Cette méthode sera appellée plus tard assemblage traditionnel. Il s’agit de la méthode la plus répandue aujourd’hui en termes de production champenoise.
NB : Par ailleurs, il est donc à noter que lorsqu’un champagne est millésimé, il est généralement de qualité. Pour rappel, pour celui qui ne suit pas, millésimé veut dire d’une même année de vendange.
On pourra différencier les champagnes blanc de blancs et blanc de noirs qui assez simplement, sont respectivement issus d’un cépage unique blanc pour les uns (Chardonnay), et de cépages noirs pour les autres (pinot noir et/ou pinot meunier).
On retrouve la classification des vins en termes de sucre, mais ici il ne s’agit plus de sucre dit résiduel, mais de sucre de canne dilué (celui-ci permettant aux vins de produire plus de mousse) ajouté lors de l’embouteillage des champagnes.
On a donc :
– Le brut nature (sucre inférieur à 3g/L)\
– L’extra brut (de 0 à 6 g/L)
– Le brut (moins de 12 g/L)
– L’extra sec (entre 12 et 17 g/L)
– Le sec (entre 17 et 32 g/L)
– Le demi sec (entre 32 et 50 g/L)
– Le doux (plus de 50 g/L)
Et le champagne rosé si populaire aujourd’hui ?
Il s’agit d’un type de champagne spécifique élaboré de deux manières différentes :
– Soit par saignée (voir plus haut)
– Soit par assemblage de vin rouge et de vin blanc (avec la seconde fermentation qui apporte les bulles)
Les bulles, naturelles ou pas ?
Oui et non ! Sans trop entrer dans le détail, le coté effervescent du champagne s’obtient à la seconde fermentation. La première fermentation, qui transforme le sucre contenu dans les raisins en alcool permet déjà de créer du CO2 (les fameuses bulles). Mais ces levures seront retirées pendant une étape qui s’appelle la clarification, qui permet également de retirer d’autres particules solides non désirées qui altèrent la saveur. C’est donc à la seconde fermentation que les bulles se créent. Lors de cette étape, d’autres levures et parfois du sucre sont ajoutés.
Grand Cru vs Premier Cru
Ici c’est le combat des titans.
La mention Grand Cru est un indicateur géographique qui référence tous les raisins dans une région donnée comme étant classée comme un… suspense… Grand Cru ! C’est une partie du vignoble qui est considérée comme de qualité supérieure. C’est la plus haute appellation dans l’échelle de classification des AOC. Son petit frère est le 1er Cru (qui l’eût cru ? ). Il référence des communes et des villages tout comme son aîné, à la différence prêt que les Grands Crus sont beaucoup plus rares, donc parfois, il s’agit juste d’une parcelle qui est classée. Dans certains vignobles, vous pouvez avoir un Deuxième Cru, Troisième Cru, Quatrième Cru et même un Cinquième Cru.
Cru nom de Dieu !!!
Bon cette fois j’arrête, en plus l’article est finit… Pour les puristes qui veulent creuser, voici un lien vers la mythologie du champagne !